L’accès à l’eau et à l’assainissement est devenu un besoin impérieux et représente un enjeu majeur de développement aussi bien en milieu urbain que rural. Face à la concentration de la population urbaine, de nouvelles approches plus innovantes et plus efficaces ont émergé dans le cadre des politiques d’assainissement.
Parmi ces approches, on retrouve l’assainissement écologique qui s’inscrit dans la perspective d’une gestion plus efficiente des fosses d’aisance. Nous abordons dans cet article quelques solutions relatives à l’assainissement écologique à travers leur principe et leur mise en œuvre.
L’assainissement écologique, également appelé assainissement durable, est une approche visant à traiter et gérer les eaux usées de manière naturelle et respectueuse de l’environnement. Contrairement aux systèmes d’assainissement classiques, l’assainissement écologique utilise des procédés biologiques pour purifier les eaux usées, en favorisant le recyclage des nutriments et la réduction des polluants.
La précieuse denrée qu’est l’eau est certes une ressource renouvelable, mais pas illimitée ; d’où la nécessité de la recycler. Le concept de l’assainissement écologique fait recours à des systèmes d’assainissement individuel destinés au traitement des eaux usées.
Ces dispositifs concernent surtout les ménages ne bénéficiant pas d’un système d’assainissement collectif. L’installation des équipements d’assainissement non collectifs doit permettre le traitement en commun de toutes ces eaux usées. Le principe de l’assainissement individuel est assez simple.
Les eaux usées domestiques sont dans un premier temps collectées puis soumises à un traitement préalable au niveau d’une fosse étanche. Au cours de ce processus, les matières en suspension sont décantées, et il s’en suit un premier stade de dégradation.
L’IRSTEA a établi plusieurs catégories d’équipements pour l’assainissement individuel écologique en fonction du type de dispositifs filtrant et la présence ou non d’un décanteur.
Les toilettes sèches sont des dispositifs d’assainissement respectueux de l’environnement, qu’elles soient installées à l’intérieur comme à l’extérieur. On retrouve sur le marché des toilettes sèches à litière et des toilettes sèches à séparation.
Le principe des toilettes sèches à litière consiste à mettre en place une assise en bois au sein de laquelle on intégrera le réceptacle des effluents urbains. L’utilisateur n’aura qu’à y verser une litière de copeaux ou de sable après chaque passage.
En ce qui concerne les toilettes sèches à séparation, elles ne nécessitent pas l’usage de sciure ou de sable. Leur fonctionnement est basé sur la séparation des fluides (urines) et des solides (papiers à toilettes et excréments).
Ce sont des solutions très économiques d’autant plus qu’elles induisent une faible consommation d’eau. Pour un bon entretien des toilettes sèches, il est important de bien recouvrir les déjections par des matières sèches. Le réceptacle doit également faire l’objet d’un soin minutieux.
Le coût d’installation des toilettes sèches dépend du modèle choisi. La mise en place des toilettes sèches à litière ou à copeaux peut nécessiter 20 à 150 €. Pour les toilettes sèches à séparation à la source, un budget de 600 à 1000 € est à prévoir. Cependant, le coût d’installation des toilettes sèches à gros volumes peut être estimé de 1400 à 2500 €.
C’est une technique d’épuration individuelle consistant à orienter les eaux usées vers un filtre constitué d’espèces végétales soigneusement sélectionnées. Ces espèces végétales absorbent les polluants tels que les nitrates ou les phosphates. Le filtre traite les eaux usées en plusieurs étapes ; la première phase est le prétraitement caractérisé par la captation de grosses particules en surface puis leur transformation en compost.
Il s’en suit un traitement des composés chimiques tels que les phosphates et les nitrates qui seront absorbés par les plantes. Enfin, l’étape du traitement biologique achèvera le processus par la décomposition des matières organiques en éléments nutritifs.
En fonction du type d’assainissement productif pour lequel vous opterez et les équipements qui seront installés, il faudra prévoir un budget de 5 000 et 12 000 €. Pour l’installation d’un dispositif d’assainissement écologique, le coût des travaux va au-delà des matériaux à mobiliser. Cela tient compte aussi des études préliminaires à réaliser sur le site.
À titre d’exemple, le coût global du matériel pour la mise en place de ce mode d’assainissement peut varier de 5 000 € à 6 000 €. L’installation proprement dite des bassins d’épuration nécessite un budget de 3 000 à 4 000 €. Cependant, pour un tarif personnalisé, il est plutôt conseillé de demander plusieurs devis aux professionnels du secteur.
Avez-vous réussi à installer un dispositif d’assainissement écologique dans votre résidence ? Soyez-en fier, vous venez de poser un acte en faveur de l’environnement. Toutefois, vous n’êtes pas au bout de vos peines. L’entretien régulier de vos installations est tout aussi indispensable.
L’entretien des équipements de phytoépuration est très peu exigeant. Il se limite à des tâches similaires à celles d’un jardinier telles que le désherbage, le fauchage et l’élagage des filtres plantés.
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